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Par titi27270 le 27 Juillet 2011 à 15:29
François Bontemps, présente son court-métrage tourné dans la village côtier de Ver-sur-Mer, dans le Calvados "Ver-sur-Mer" à plusieurs festivals de courts métrage : Alexandre (Thierry Grandcamp) un quadragénaire retourne dans la maison de son enfance, après 20 ans d'absence. Orphelin de père très jeune, les rapports qu'il entretient avec sa mère (Marie Berto) sont conflictuels. à la fin de son adolescence, il claque la porte. Deux décennies plus tard, il revient ; il DOIT le faire. il revoit sa mère, un étrange de dialogue s'installe alors !
1) 12ème édition du Festival France-Québec "Off Courts"
à TROUVILLE-SUR-MER(14), du 2 au 10 septembre 2011.
Hors compétition dans la cadre "Normandie".
2) 4ème édition du Festival international du court métrage "L'Ouvre Boîte"
à DIEPPE(76) du 30 septembre au 2 octobre 2011.
Dans le cadre des "Nuits de l'Ouvre Boîte"
3) 34ème édition du festival international
de CLERMONT-FERRAND(63),
du 27 janvier au 4 février 2012
2 commentaires -
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Par titi27270 le 6 Octobre 2009 à 09:19
Venu se glisser entre Courseulles-sur-Mer et Arromanches-les-Bains, lové le long de la côte de Nacre où jadis, des armées alliées vinrent déverser leur troupes salvatrices, Ver-sur-Mer est un petit village paisible sur lequel l'Histoire dresse encore ses vestiges.C'est dans ce cadre côtier où les mouettes criardes lancent leurs rires stridents en réponse aux goélands pleureurs que François Bontemps plante le décor de son film :
Alexandre, quadragénaire - et quelques... - revient dans la maison de son enfance. Un wagon posé là, il y a moult décennies et transformé en modeste pavillon. Vingt ans qu'il n'est pas revenu ; vingt ans qu'il n'a plus senti les effluves iodées qui ont bercées ses premiers pas dans la vie ; vingt ans qu'il a claqué la porte au nez d'une mère qui n'a pas su - ou pu - lui apporter ce qu'il attendait.
Alexandre a huit ans quand son père achève sa vie dans le petit cimetière sablonneux du village ; Alexandre a huit ans quand sa mère se sait investie de la double charge parentale ; Alexandre a huit ans « et il a bien fallu qu'il se construise, malgré ça, malgré elle ».
Ce manque de rapport aimant avec sa mère, l'absence d'un père et peut-être aussi sa propre nature, transpirent sur son comportement face aux autres, et surtout face au sentiment amoureux.
Il revient donc, deux décennies plus tard, au volant d'un cabriolet, témoin de sa réussite sociale. Il revient donc dans un lieu où seul un vélomoteur rouillé lui rappelle l'unique souvenir agréable de ce qu'aurait dû être ses tendres années. Il revient donc... mais pour quoi faire ?
Sa mère est là, attablée derrière sa sempiternelle assiette de soupe : « elle n'a pas changé »
Un huis clos s'installe entre eux, rythmé par le flux régulier d'une mer aux écumes rares.
Tout va-t-il être dit ?... L'arrivée d'un homme de loi vient surprendre le spectateur et le rendre témoin d'un rebondissement inattendu.
La manivelle exécuta son premier tour le 21 septembre 2009.
Une équipe assidue et passionnée entoure le réalisateur :
Réalisateur : François BONTEMPSScénario : François BONTEMPS
1er assistant : Alexandre LEFRANÇOISChef opérateur : Thomas BRÉSARD
Assistante caméra : Sofia NIELSON
Scripte : Elvire LE COSSEC
Ingénieur du son : Hubert MICHEL
Perchman : Keven RIGO
Eclairagiste : Jérôme JAVELLE
Décor, accessoires : Nicolas DIOLOGENT
Machiniste : Thibaut VENENDY
Régisseur : Arnaud KERGOULAY
Maquilleuse : Sophie LEJEUNE
Puis FatihaPhotographe de plateau : Guillaume PAINCHAULT
Les comédiens(nes) :
La mère : Marie BERTO
Alexandre : Thierry GRANDCAMP
Le notaire : François MONNIÉ
Chloé : Sophie GRANDJEAN
Alexandre jeune :
Surtout de ne pas oublier ceux qui ont fait sourire les papilles et réveiller le côté épicurien de chacun. Ceux qui ont déposé dans les assiettes, un bonheur gustatif tant qualitatif que quantitatif :
Les parents et l'oncle de François Bontemps. Convivialité culinaire indispensable à une vie communautaire réussie.
photo ThierryGMerci aux hébergeurs, aux hôtes, la famille d'Anne Sophie Letourneur, comme Carole qui a ouvert sa maison toute entière, du garage aux commodités et dont le salon faisait office de loge et de salon de maquillage.SOUSCRIPTION, photos et autres objets de curiosité concernant le court métrage : VER-SUR-MER
http://rodgy.canalblog.com/
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Par titi27270 le 1 Septembre 2009 à 22:48
Voir taille réelleLES PETITS BONHEURS DU TOURNAGE
Des dizaines et des dizaines de minutes - plus, même. La lumière n'allait pas. Le cadrage n'allait pas, une ombre dérangeait, un calage se faisait mal. Le perchman avait des crampes et commençait à taper au fond, l'assistante caméra priait en italo-hipano-danois, l'éclairo avait une température corporelle de 47°C, Le comédien ne réclamait plus son cachet, mais la pharmacie toute entière, la maquilleuse appela une entreprise de travaux public en renfort, la scripte avait fini son spécial Sudoku Expert de 1000 grilles, les frites étaient cramées, le réalisateur s'est endormi rêvant à son prochain scénario, l'assistant appela Doc Emmett Brown afin de louer la Dolorean DMC12 pour retourner dans le futur, le chef déco est allé se baigner, le regisseur est allé commander 3 palettes de triple Leffe et 700 cartouches de clopes, le machiniste s'est tranformé en cire, figé comme à Grévin, l'ingénieur son s'est connecté sur son i-pod et s'est mis ACDC à fond, la mer a eut le temps de faire quelques allée-retour...
SEUL Thomas le chef opérateur maîtrisait parfaitement la situation et le temps. ( son problème : il a débuté comme stagiaire sur les tournages de l'Inspecteur DERRICK)
QUAND SOUDAIN, et au bout de "n" réglages ("n" tendant vers "+ l'infini), TOUT EST BON, TOUT EST PARFAIT... SAUF...
cliquez sur la flèche verte
Merci Yub
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